Le marché immobilier français après la Covid

maison

Malgré des milliers de personnes souhaitant s’installer dans la campagne après le confinement, les prix de l’immobilier à Paris, à Marseille et en France en général, continuent d’augmenter. Le gouvernement y voit une indication qu’ « il n’y a pas de krach immobilier », et que les Français pourront toujours acheter des maisons aux taux d’intérêt bas.

Le prix de l’immobilier à Paris

Le confinement a eu un effet catalyseur sur les projets immobiliers et le besoin d’accession à la propriété en France. Cet intérêt fait monter les prix aussi bien à Paris qu’à d’autres régions. Dans la capitale française, le prix moyen du mètre carré est de 8 000 euros. Cela peut atteindre 25 000 euros sur la place des Vosges, dans le 7e arrondissement et 20 000 euros dans le 5e.

Selon les statistiques, les prix ont augmenté de 3,1 % (soit 3 638 euros le mètre carré) pour les appartements et de 2,3 % pour les maisons (2 160 euros le mètre carré) au premier semestre 2019 et 2020.

Le prix de l’immobilier à Marseille

Avec un parc immobilier en plein développement et des prix contenus, Marseille multiplie les avantages, même après la crise de la Covid.

Si la cité phocéenne cumule les bons points grâce à son dynamisme économique, son rayonnement culturel et son réseau de transports hyper développé, son marché de l’immobilier reste étonnamment contenu. Le prix moyen du mètre carré est de 2 942 €. Se loger coûte 3 fois moins cher à Marseille qu’à Paris.

En effet, sur un an, la hausse enregistrée des prix est inférieure à 2 %. Pourtant, Marseille attire toujours et compte chaque année de nouveaux habitants. Conséquence, côté immobilier, les programmes de construction se multiplient. Investir dans le neuf peut donc être une bonne stratégie d’autant que Marseille est située en zone Pinel. En raison des prix raisonnables, la cité phocéenne attire. La demande en logement est forte et les délais de vente toujours plus courts. Les investisseurs doivent donc faire preuve de réactivité au moment de prendre une décision, surtout qu’avec une marge de négociation du prix de vente à 5.6 %, Marseille se situe bien au-dessus de la moyenne nationale.

Le prix de l’immobilier dans les autres villes

Dans les villes de Bretagne et de Normandie, les ventes se multiplient et les prix grimpent. À Quimper, dans la région idyllique du Finistère, une étude montre que les prix ont augmenté de 13,3 %. La demande vient des Parisiens, qui veulent quitter la capitale. Ils ont découvert qu’ils peuvent pratiquer le « télétravail » et vivre dans un environnement plus sain que dans un petit appartement parisien (qui coûte le même prix qu’une grande maison dans le Finistère).

La Bretagne a été très peu touchée par la Covid 19. Beaucoup ont couru s’y réfugier depuis Paris, à la fureur et à la peur des locaux.

Le phénomène de la hausse de prix de maisons s’étend aussi :

    • à Lorient, où il a augmenté de 12,6 % ;
    • à Versailles de 12,3 % ;
    • à Yvry Sur Seine, à côté de Paris, 11,4 % ;
    • à Grasse, sur la Côte d’Azur, 13,8 % ;
    • en Mulhouse, dans le Grand Est à la frontière avec l’Allemagne, 13,6 %.

Alors si vous souhaitez acheter votre résidence principale, secondaire ou locative, quelle que soit la ville qui vous fascine en France, c’est encore le moment de le faire en profitant des taux historiquement bas ! Ils devraient rester stables tout au long de l’année 2021. Sachant qu’investir dans l’immobilier vous permettra de constituer un patrimoine, ce sera un atout pour votre retraite !

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