Que vous souhaitiez optimiser vos placements ou réduire le montant de vos impôts, solliciter les services d’un conseiller en gestion de patrimoine (CGP) est de mise pour être mieux conseillé et orienté. Afin de vous aider à trouver le prestataire fiable qui répond à vos besoins et à vos attentes, on vous donne tous les éléments essentiels à prendre en compte pour faire le bon choix.
Le bouche-à-oreille : un levier incontournable pour trouver le meilleur conseiller en gestion de patrimoine
Vous avez des proches, des amis, des collègues de travail qui on déjà sollicité les services d’un conseiller en gestion de patrimoine ? Tournez-vous vers eux pour vous conseiller dans vos choix. En effet, la recommandation est un moyen efficace pour trouver un CGP compétent qui gérera vos futurs investissements et vos placements, afin de bénéficier d’une réduction intéressante du montant de, vos impôts et de mieux préparer votre départ en retraite. Selon une étude établie par le cabinet Aprédia, il a même été prouvé que les 93 % des nouveaux clients des conseillers en gestion de patrimoine indépendants découlent du bouche-à-oreille. Néanmoins, il faut vérifier que le professionnel recommandé dispose d’au moins de 5 à 10 ans d’expérience dans le domaine de la gestion de patrimoine.
Le statut du CGP : un élément clé à ne pas négliger
Que votre CGP travaille indépendamment ou dans un cabinet, il :
- Peut être membre de la Chambre nationale des conseils en gestion de patrimoine (CNCGP), de la Compagnie des Conseillers en Gestion de Patrimoine Indépendants (CGPI), de l’ Association nationale des conseillers financiers (Anacofi) ou encore la Chambre nationale des conseillers en investissements financiers (CNCIF) .
- Doit être titulaire d’un statut de Conseiller en Investissement Financier (CIF), contrôlé par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) et qui encadre les conditions de commercialisation des produits financiers.
- Peut être intermédiaire en assurance (courtier ou agent immobilier).
- Doit obligatoirement être intermédiaire en opération de banque (IOBSP) pour pouvoir proposer des produits bancaires ou des services de paiement.
Les prestations et les garanties proposées par le CGP : un facteur essentiel pour vérifier son sérieux et sa fiabilité
Un conseiller en gestion de patrimoine doit généralement avoir pour mission :
- l’analyse de la situation du client et du patrimoine à gérer ;
- la mise en place d’un plan d’actions via une lettre de mission ;
- l’assistance et le suivi régulier de l’évolution de la situation familiale de son client.
Pour prouver son sérieux et son niveau d’expertise, il doit également mettre à la disposition de ses clients un « Document d’Entrée en Relation » ou DER regroupant :
- ses qualifications ;
- ses accréditations pour exercer : une carte ou une attestation immobilière, une compétence juridique appropriée (CJA) et autres ;
- son immatriculation à l’ORIAS ;
- le registre officiel des intermédiaires en assurance, banque et produits financiers ;
- ses liens avec les vendeurs des produits qu’il propose (banque, assurance ou autres).
Le coût d’un conseiller en gestion de patrimoine : un détail à ne pas manquer
Si vous engagez un CGP indépendant, renseignez-vous dès le premier rendez-vous sur sa tarification. En principe, il est rémunéré par acte ou par forfait. Le tarif à payer dépend, par ailleurs, de la complexité de l’acte. Pour le montage et la rédaction d’une clause bénéficiaire, le prix démarre à 500 euros et peut aller jusqu’à 20 000 euros. À celui-ci s’ajoute une rétrocommission de 70 % du chiffre d’affaires moyen du conseiller en gestion de patrimoine. Cette part lui est notamment attribuée à partir des ventes qu’il a conclues, soit 0,25 à 40 % du fonds en euros d’une assurance de vie.
Afin de prouver son niveau de compétences et pour une nécessité commerciale, le CGP doit aussi proposer la phase de diagnostic gratuitement. En effet, la majorité des banques privées en fait pareil, notamment si le patrimoine à gérer est important.